RPR – Le Repaire de Charonne

Surprise en descendant du bus à l’arrêt qui avait été le mien pendant des années: le PMU un peu cracra qui jusque là résistait à l’hipsterisation du quartier avait été remplacé par un bar à cocktail branché ! Accompagnée d’une autre habitante historique du quartier je décide donc d’aller voir de quoi il en retourne…
L’endroit est assez original avec une déco qui mélange des airs de vieux troquet (grand comptoir dans l’entrée avec ses oeufs durs qu’on retrouve à la carte), un style années 80s (banquettes en skai bleu, murs et carrelage en mosaïque, plafond laqué noir qui reflète l’activité de la salle, playlist d’époque), mais tout en reprenant aussi les ingrédients du bar à cocktail branché: salle sombre, lumière tamisée diffusée par des tubes transparents derrière le comptoir et par de petites loupiotes et quelques bougies sur les tables, petites tables basses en bois type chalet suedois,…On est arrivées assez tôt pour s’ installer dans le coin salon autour d’une petite table basse, bien tranquiles pour bavarder. On peut aussi réserver pour un (petit) groupe, bon à savoir.
Quant à la carte elle est plutôt originale elle aussi, quelques cocktails classiques comme un Mojito ou un Gin Tonic, et d’autres plus originaux comme le Tomtom, à base de gin et liqueur de cerise, ou le Basil smash, à base de gin et de basilic. Testés et validés ! Le premier est sucré et très parfumé, le second léger et équilibré, nickel ! On a hésité avec le Prosper Brûlé (whiskey et épices) ou le Pain Killer (rhum, coco, ananas) mais ça sera pour le prochaine fois !

Alléché par un reportage sur cette nouveauté de la rue de Charonne, j’ai décidé d’en passer la porte ce soir, accompagné d’un ami nostalgique des années 80 – 90, très #chirac2017.
1ère bonne surprise, la carte, bien remplie et aux prix doux. Ensuite l’ambiance musicale est clairement en ligne avec ce qui est annoncé.
Malheureusement, cela né suffit pas pour en faire un incontournable. Mais bon, avec un peu de rodage et quelques ajouts de décoration ça né peut que monter!