Oyez oyez Unilocaleuses, Unilocaleurs, gourmandes et gourmands, amateurs de chocolats et de gâteries fines. L’atelier des cinq sens est ce que l’on appelait jadis un salon de thé. Son nom lui va à ravir puisque ici, nos sens s’éveillent dès l’instant où on franchit la porte. L’intérieur est cosy, chaleureux. Un style rétro(lustre style gothique) avec une pointe de modernité qui évoque paix, calme et sérénité. Tables hautes noires et tabourets à l’assise rouge amarante, ainsi que des tables basses dans les mêmes tons. Tout à l’arrière, un canapé bleu pastel style voltaire nous tend les bras. Un grand comptoir en pierre nous aguiche avec une sélection de chocolats et pralines de Frederic Blondeel. Un autre présentoir nous propose des produits du terroirs(terrines…), vins et pâtisseries fraîches. Un peu plus loin, une belle machine à café et des glaces artisanales. Le choix à la carte s’avère plus que difficile, tant les propositions sont alléchantes. Vers 15h, il est trop tôt pour l’apéro donc je vais éviter le Grand Marnier. Donc thé, café, ou chocolat chaud? J’opte pour le chocolat chaud, la spécialité de la maison. Mais ensuite, lequel? Les différentes variétés né me facilitent pas la tâche: Madagascar, Ghana, Venezuela, … A noter que le choix n’aurait pas été plus facile pour le café ou le thé, puisque les variétés sont tout aussi diverses(thé cactus, souchong, café Mandheling …). Je sollicite donc les conseils de la charmante serveuse au subtil accent de l’Est. Je veux quelque chose de spécial. Elle me recommande le Vénézuéla parsemé de piment rouge… Du piment et du chocolat ?! Que quoi-je !? Allez, je prends! Quelle découverte. Je n’ai jamais été amateur de chocolat, sans doute à défaut d’en avoir expérimenté d’aussi bons, surtout à boire. Le fond sonore de grands standards pop version jazz(billie jean, imagine…) plaira ou né plaira pas; mais toujours est-il qu’il me rappelle un certain café à Manhattan et conforte l’ambiance relaxante. Avant de partir, je lis ceci sur un tableau au fond de la salle: «Les pétales ondulent comme du papier de soie, si délicats». Un bon résumé de mon expérience…