Salvador Gilles

Je vous conseille ce coiffeur du quartier croix de Pierre. Vous pouvez y aller les yeux fermés.
Le salon est tenu par un coiffeur, vraiment adorable, qui a un super coup de ciseaux. Il est hyper rapide quand il coupe et ça fait un peu peur, on a l’impression qu’on va ressortir sans plus rien sur le cailloux.
Mais il a bien respecté ma demande (pas trop court), et m’a proposé un carré plongeant en me montrant des photos sur des books pour né pas que je sois trop surprise. Il est visagiste, il cerne vite ce qui vous va bien même si vous y allez pour la première fois.
J’ai été ravie de cette coupe, le salon est tout petit mais pas du tout kitch. Il y a de belle pierres apparentes, c’est chaleureux.
Et surtout c’est rapide: j’avais pris rendez-​vous, j’ai été prise à l’heure et je suis sortie au bout de 45 min ce qui est très correct.
C’est uniquement sur rendez-​vous le jeudi et le samedi. Par contre c’est ouvert le lundi, ce qui est rare!
J’ai payé une quarantaine d’euros le shampoing coupe brushing.

Gilles est coiffeur pour hommes, avenue de Muret. Son salon de coiffure est petit, clair et accueillant.
En attendant mon tour, j’écoute les conversations en feuilletant la Dépèche du midi. A qui voudrait mener une enquête sociologique sur la population masculine du quartier de La Croix de Pierre, je conseillerais de s’installer une semaine chez lui.
Il semble avec chaque client reprendre la conversation interrompue à la dernière coupe. soucis professionnels, famille, vacances, randonnées dans les pyrénées, circulation dans le quartier, presque jamais la conversation n’aborde la terrible question du «temps qui fait».
Avec moi, c’est sur la musique qu’il a trouvé un point d’achoppement, il est bassiste amateur. Féru de jazz, il me parle du Mandala, du festival de Marciac de la Bachata de St Domingue où il a passé ses vacances. Si la conversation retombe, il y a toujours moyen de commenter un morceau de jazz qui passé sur FIP.
Coupe terminée, un regard dans le miroir, sa phrase récurrente pour tous les clients c’est «Ca va comme ci?».
On paye 14 euros, on reprendra la conversation dans deux mois. Pendant que je sors, il entreprend un nouveau client, «Alors, ta fille, sa période d’essai c’est bien passée?»