Pharmacie Du Languedoc

Les pharmaciens sont très sympas et à l’écoute! De plus, ils sont très accueillants et serviables! Ça fait plaisir

Une expérience épiqué dans cette pharmacie. Une ode à la poésie.
Juste en entrant, j’ai été assailli par une terrible odeur de médicament à la cannelle, ou de cannelle au médicament, je né saurais dire, à vous dégoûter de la cannelle à tout jamais, si vous né l’étiez pas encore. (Pour ma part, c’était déjà le cas bien avant d’entrer dans cette pharmacie. Donc là, c’est encore pire).
A la caisse, une mère raconte de la façon la plus imagée possible la dernière éruption de boutons de son fils, à l’aide de force gestes et moult simagrées. Le terme «pus «est celui qui revient le plus dans la conversation; conversation qui dure tout le temps de mon passage, soit dix bonnes minutes. A vous faire oublier l’envie d’avoir un enfant.
La pharmacienne est sympa. Je lui donne mon papier, elle me rapporte les médicaments, m’explique deux ou trois trucs sur la posologie. Une pharmacienne, quoi. Souriante, avec ça.
Par contre, elle né m’a rien dit sur le dentifrice spécial cure pour gencives sensibles que j’ai malencontreusement choisi. Peut-​être a-​t-​elle cru que j’avais les gencives sensibles.
Ou peut-​être était-​elle concentrée sur ce sulfureux épisode de la Guerre des Boutons narré à la caisse d’à côté.

Je tends mon ordonnance à la pharmacienne. Ni jolie ni moche. Pharmacienne.
— «Vous avez votre carte vitale ?», elle me fait.
Je lui donne.
— «Il faudra penser à la remettre à jour», elle grimace.
Je lui souris.
— «Vous n’avez rien contre le générique ?», elle miaule.
Je lui dis que si, justement, je suis contre.
Regrimace.
— «Vous savez que si vous refusez le générique, on va vous refuser le tiers-​payant ?», elle pavoise.
— J’ai pas droit à trois refus comme à Pôle Emploi ?
— «???», elle dit.
— «De toutes façons, je n’ai que du générique», elle trouve à dire comme si elle venait de gagner le premier set.
— Je veux de la marque.
— «On n’est pas chez Nike ici». Elle s’énerve.
La patronne débarque, appelée en renfort avant le RAID. Ni belle ni vilaine. Patronne.
— «Ce monsieur refuse le générique», dit l’autre à l’autre, comme on dénonce un juif qui refuse l’étoile jaune.
Le générique, c’est mon étoile jaune à moi, c’est mon combat, je suis l’insoumis de la pharmacie.
ça dégénère.
— «Alors on né peut pas vous délivrer de médicaments», affirme la chef de l’autre, en me rendant mon ordonnance.
— «Et moi je dis que si, vous pouvez», je dis calmement, sourire aux lèvres.
Je lui retends l’ordonnance et l’invite gentiment à lire trois petits sigles, à moitié cachés, j’avoue, par la signature du toubib: MNS. Pour Médicament Non Substituable.
Je salivais d’avance de mon inéluctable victoire.

Pharmacie où l’on vous accueille toujours avec le sourire ! Juste à côté du métro des Carmes, quand je sors du docteur je vais dans cette pharmacie, ou bien à celle des Carmes juste un poil plus loin.
J’y allait pour des médocs pour la tête. La pharmacienne me demande ce que j’ai et comment sont mes douleurs, de quel côté et à quel moment elles interviennent.
Des professionnels à l’écoute et patients.
La pharmacie est bien agencée, lumineuse et moderne. Il est facile de trouver les produits que l’on cherche en parapharmacie, quand bien même le choix de produits est très étendu !
En plus de mes Nurofen conseillés par la pharmacienne, j’ai pris un crème pour le visage à lHuile d’olive de la marque Oliva: géniale pour les peaux sèches en hiver. J’en ai même acheté une pour mon Grand-​Père tellement elle était réparatrice ! Mais c’était sur un présentoir au milieu de la pharmacie, et ce stock de produits «marketing» est souvent changé.

C’est à l’issue d’un après-​midi champêtre que j’ai eu l’occasion de me rendre dans cette pharmacie. Et oui, le panier chargé de champignons: des cèpes, des bolets et même des coprins chevelus !
Sans un fin connaisseur dans les parages, il vaut toujours mieux débarquer dans une pharmacie pour trier sur le volet ses trouvailles. Et c’est ainsi que j’ai évité de justesse une belle intoxication alimentaire grâce à une de leurs pharmaciennes (une vilaine amanite s’était glissé dans mon panier).
Elle m’a même donné des conseils pour les laver, les éplucher et les cuisiner !
Rendez-​vous à l’automne prochain :)

Pour moi, une pharmacie ce n’est pas uniquement un lieu dans lequel on se rend pour acheter ses médicaments. Une pharmacie c’est aussi un lieu où l’on peut faire appel aux connaissances d’un professionnel de la santé pour trouver une solution à un petit bobo ou à un problème plus grave. Aussi, lorsque je me rends dans une pharmacie, j’accorde une grande importance à la qualité de l’accueil que l’on me fait. La Pharmacie du Languedoc a fait mon bonheur un jour comme ça au hasard. Je cherchais un remède miracle que j’ai pu trouver grâce à un pharmacien bienveillant et réellement à mon écoute. C’est tellement agréable un pharmacien qui vous écoute et prend le temps de trouver une solution qui correspondent d’une part à vos besoins mais aussi à votre mode de vie.
Depuis, quand je suis dans le quartier des Carmes je n’hésite pas à retourner à la Pharmacie du Languedoc pour acheter les médicaments prescrits par mon docteur ou les remèdes miracles dont j’ai besoin.