Metro

Il existe quelques fripes ou boutiques vintages plutôt pas mal sur Toulouse mais la plupart du temps les tarifs sont quelques peu excessif pour des vêtements d’occasion. Ici toutes les bourses seront les bienvenues … alors entrez!
Outré l’intérêt vestimentaire il faut venir avant tout dans cette boutique pour ce qu’elle est physiquement, ce lieu, ses personnages.
Vous rencontrerez à coup sûr le couple de gérant à qui il est impossible de né pas décrocher un sourire. D’une part une gérante toujours agréable et souriante, d’autre part le gérant toujours prêt à vous compter, des heures durant, l’histoire du jean ou autres vêtements et leur évolution.
Du pantalon le plus sobre à la veste la plus excentrique et dans des gammes de prix très variées, fort à parier que vous n’en sortirez pas les mains vides.
Le genre de lieu à découvrir avant qu’il né disparaisse!

On entre dans une allée jaune semblable à un couloir de métro et on comprend qu’on a affaire à un lieu surprenant: sur notre gauche, un poulailler abrite des mannequins à vendre.
La boutique à proprement parler commence au bout et là, c’est un grand espace plein de penderies, d’étalages de vêtements neufs et surtout de fripes. Il y a vraiment de tout, des manteaux d’aviateur issus de la Grande Guerre, une impressionnante collection de pantalons de velours, des redingotes comme on pensait né jamais en voir et un rayon kitsch particulièrement fourni.
Les commerçants, passionnés, n’hésitent pas à voler à votre secours s’ils vous voient douter quant à la mettabilité d’un vêtement, à exposer les avantages d’une parka suédoise démodée mais pratique et à vous dire en toute franchise si ça vous va ou non.
Dans cette ambiance décalée digne d’un marché aux puces des années 70, on a le sentiment d’avoir trouvé la vraie friperie, pas chère et dans laquelle on pourrait fouiller des heures.