Lycée Saint Sernin

Ce lycée profite tout d’abord d’un cadre exceptionnel.
En plein cœur de la ville, au pied de la plus grande basilique d’Europe, le lycée vit d’ailleurs au rythme des cloches. Il intègre le bâtiment «Du Barry» construit pour la dame.
Entre Arnaud Bernard, la Fac de droit et la rue du Taur, l’endroit est agréable.
Un parking très grand est devenu le terrain de jeux de centaines d’étudiants, jouant aux cartes, de la guitare ou discutant à l’ombré des voitures.
Lycée littéraire, il propose l’italien, le russe, le grec et le latin ainsi que des matières comme l’art plastique, l’histoire de l’art et la musique.
Seul lycée de la ville qui fête le carnaval, le lycée a pour tradition d’organiser une grosse fête.
Une ambiance unique !

Je troquerai bien mon emploi du temps de jeune maman pour celui d’une lycéenne de Saint-​Sernin! Je passé très souvent devant et je me dis à chaque fois, quelle chance d’étudier dans ce cadre là, avec chaque jour la chance d’entendre les cloches de Saint-​Sernin!
Vous allez me dire que j’en fais trop? Peut-​être oui!
Quoi qu’il en soit, ma petite sœur a fait toute sa scolarité à «Saint Ser» et elle en a été ravie! Et je retournerai bien, le temps d’un cours de deux heures d’histoire-géo ou d’espagnol dans l’une des ces salles de lycée!

Saint Sernin, douces années de Lycée…
Allez savoir pourquoi, j’avais décidé que j’irai à ce lycée, et pas un autre ! Un choix étrange pour une scientifique, étant donné que l’établissement est réputé pour sa filière littéraire. Mais je crois que j’avais tellement peur d’aller chez les tortionnaires de Fermat, que j’étais prête à tout.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Saint Sernin n’est pas un établissement d’enseignement catholique, mais bel et bien un lycée public !
Je me souviens de la cloche de la basilique qui rythmait l’heure de cours en sonnant l’Ave Maria tous les ¼ d’heures. Je me souviens aussi du gymnase, tellement beau avec son architecture gothico-​toulousaine. Bref, le lycée Saint Sernin, un bien bel endroit pour grandir et apprendre, tout en restant au contact de la vie du centre ville (et des crêpes du Sherpa).

«Donne moi ta maiiin
Et prend la mienneuuh
La cloche a sonné
Ça signifiiiiie
La rue est à nouuus
Que la joie vienneuuh
Mais oui mais oui
L’école est finie!!»
…et c’est bien dommage, car certes on en a chié de nos années lycée, et ils nous tardaient une chose: la liberté d’être étudiant ! mais finalement, quand on y repense, on était bien aussi là bas.
Enfin moi j’étais bien à St Sernin, en plein centre ville, je pouvais sécher les cours pour aller jouer aux cartes dans des cafés avec mes potos ou faire les boutiques avec mes copines.
Je crois même que c’est au lycée que j’ai eu les meilleurs fous-​rires de ma vie.
St Ser comme on dit, a longtemps été réputé comme LE lycée de babacools et de branleurs du centre, le lycée des littéraires quoi.
C’est vrai qu’à l’époque de mon frère et jusqu’à ma seconde certains venaient avec leurs rats de compagnie dans leur sac et apportaient leur guitare pour faire des «boeufs» dans la cour (puis devant le lycée quand est venue l’interdiction de fumer à l’intérieur du bâtiment).
Ensuite c’est devenu un lycée de centre ville comme tout les autres, avec les fils-​à-​papa et les je-m’en-foutistes.
La situation est idéal et la qualité des cours en général est bonne. Surtout pour les littéraires, les «artistes» et les hispanophones c’est sûr.
L’architecture n’est plus très moderne mais ça fait aussi son charme. Et il n’y a rien de plus agréable que d’entendre les cloches de la basilique sonner à toutes les heures et quart d’heure et de regarder son clocher par la fenêtre pendant que le prof de philo complètement perché se prend pour Socrate.