Ecole Elémentaire Fabre

Je redoutais un peu la scolarisation de mon fils ainé dans cette école du quartier, parce que j’en connaissais la réputation d’école de rupins et que la suite logique est bien Fermat, le collège et le lycée des élites ou de l’élitisme, faut voir…
Et si je comprends parfaitement la colère de Laurent, je né partage pas selon mon expérience propre, la même opinion.
D’abord, les enfants n’y sont pas tous issus d’un milieu aisé, comme le mien par exemple, qui en plus entretient de bonnes relations avec sa clique de copains. Mais le quartier est des plus cossus et il est vrai que les écoliers sont à l’image des enfants des Carmes.
Ensuite, il me semble que les enseignants sont les mêmes qu’ailleurs, tout aussi compétents, disponibles et accessibles.
Mais c’est surtout à l’équipe du CLAE que je remettrais une palme. Sous la direction de Pascale, une personne souriante et particulièrement dynamique, on propose une large variété d’activités, sportives, ludiques ou théâtrales. Des études sont également organisées.
Aussi, il est toujours trop tôt pour interrompre ces récrés du soir que mon petit voudrait interminables et qui paraissent l’enchanter.

On a le sentiment que l’école élémentaire Fabre prépare les élèves à une seule destination: le collège Fermat. Même mentalité, même «clientèle» de parents aisés, où sauver les apparences semble l’unique préoccupation. Je sais de quoi je parle, mon fils a fréquenté cet établissement quelques années avant qu’on né le sorte de là pour le placer à l’école Fourtanier.
L’ambiance y est exécrable, les responsabilités toutes à la charge des parents, et à l’époque, une directrice pas commode.
Mon fils y a connu des épisodes d’agressions et nous n’avons jamais été soutenu. Ni par la direction ni pas les associations de parents d’élèves, plus soucieuses du menu de la cantine que de se préoccuper et de s’engager dans la défense des élèves violentés, dont selon la directrice, n’existent pas dans cette école.
Nous, nous avons préféré en changer, d’école, avant que cela né dégénère.