Alors l’endroit(en deux parties — c’est à dire que la rue a été colonisée des deux côtés) donne carrément envie c’est certain ! Les extérieurs comme les intérieurs sont ultra réussis; du bois, des plantes, une belle lumière, de belles terrasses… Testé une première fois avant l’ouverture du second dépanneur, en journée le weekend pour un repas sur le pouce. On avait trouvé ça un peu cher mais c’était bon et la carte était variée.(pas mal de plats«Texmex» qui valent le coup — frais et bien présentés.) L’accueil avait été plutôt glacial et pdonc on en était ressortis bien mitigés. Testé à nouveau, cette fois dans le nouveau dépanneur juste en face, un samedi soir. Ambiance vraiment sympa, accueil amical des barmen(qu’on connaissait de vue — via d’autres établissements) et même du DJ. Quelques cocktails pas mal. Une bonne soirée toute simple mais qui nous a fait réviser notre jugement. Peut être que le «nouveau» dépanneur est plus sympa que l’ancien, peut être que c’est une question de différence d’ambiance entre jour et nuit… en tout cas, on a choisit notre camp: ce sera le «nouveau» !
Sarah D.
Tu valoración: 1 Paris
Il y a des endroits qui, de l’extérieur, ont un bon potentiel et donnent envie d’être aimés. Le Dépanneur Terrasse en fait partie. Mais une fois la porte poussée, tout s’écroule. Que vous passiez le pas de la porte du Dépanneur ou de son petit frère juste en face, le son de cloche est le même: pour boire un verre, c’est au comptoir ou en terrasse, alors qu’à 19h30, c’est loin d’être pris d’assaut. La raison est toute simple: la maison préfère réserver ses tables intérieures pour la clientèle qui mange. Bonjour, la politique lucrative de la maison ! Néanmoins, pour éviter de se refroidir en terrasse, on peut ruser en commandant une petite assiette à partager. Hier soir, nous prenons donc place, tant bien que mal, à notre table à la taille idéale pour des Minipouss ou celles et ceux qui aimeraient jouer à la dînette. Les chaises en bois sont tout sauf confortables et on se sent à l’étroit. La lumière tamisée est agréable, tout comme la déco à dominante de bois, mais la musique est moyenne. Ça n’ira malheureusement pas en s’arrangeant lorsque le DJ débarque avec son ordi et ses platines. On est déjà à l’étroit et ce dernier veut qu’on se déhanche? Quel est le but de la manœuvre ? Retour à la boisson, l’objectif numéro 1 du déplacement. Je jette mon dévolu sur le Little Havana(12 euros) et mes comparses optent pour une bière. Nous commandons une assiette de calamars frits pour légitimer notre présence à l’intérieur, non pas que nous en avions franchement envie après avoir été refroidis dès l’accueil… Peut-être le cocktail me fera-t-il oublier ces points négatifs… En aucun cas. Le cocktail est sur-char-gé en rhum, je né sens pas la banane, le jus d’orange et le chocolat promis sur la carte. C’est franchement pas bon. J’essaye de noyer le poisson en ajoutant un peu de citron vert pour que ça passé, mais ça continue d’être mauvais. Il faudra attendre la fonte des glaçons pour diluer l’infâme mixture. Gros carton rouge ! L’assiette de calamars n’est pas mauvaise, même si la panure n’est pas des plus fines au niveau du goût. Je suis tombée plusieurs fois sur des grains de sel ô combien agréables en mangeant. Ce n’est pas la cuisine de l’année non plus. Et la cerise sur le gâteau, c’est quand le serveur vient nous débarrasser l’assiette qui n’est pas finie. On a compris, il faut faire de la place pour pouvoir recevoir des clients qui consommeront plus… mais qui né sont pas là. Cette mentalité m’insupporte. Si vous comptez sur cette adresse pour une soirée cocktails, vous n’en ressortirez que déçus, c’est garanti sur facture. Si vous voulez rester dans coin, trottez jusqu’à Pigalle du côté du Dirty Dick ou du Lulu White pour déguster des cocktails dignes de ce nom, préparés avec amour et maîtrise. Zappez le Dépanneur !