Universite Lyon 3

Cette université a des étiquettes qui lui collent à la peau, mais pourtant elle offre une gamme de formations très intéressante.
N’écoutez pas les ragots et rejoignez une université qui a un enseignement de qualité !

L’université Jean Moulin Lyon a deux points forts: les langues rares et le droit.
Japonais, chinois mandarin et russe en spécialité (LLCE ou LEA) et en option… coréen, cantonnais, polonais, hébreu, et d’autres.
Quant au droit — qui se trouve à la Manufacture des Tabacs au niveau Licence et dans le Palais de l’Université au niveau Master — Lyon 3 bénéficie de la myriade d’instituts internes à la faculté et du grand nombre de cursus de spécialisation qui en découle.
Pour ce qui est du campus lui-​même, on né peut pas dire que la rangée de snacks de la rue Chevreul soit l’endroit le plus excitant de la ville, mais on y survit.
Quant au fait que certains bâtiments appartiennent à Lyon 2 pour le rez-​de-​chaussée et à Lyon 3 pour les étages (et vice-​et-​versa), on peut toujours se réjouir de la mixité forcée entre ces éternels ennemis que sont les deux universités en Science humaines de Lyon.
Sur ce campus, on trouve aussi l’histoire-géo et, gros morceau: la philosophie.

J’ai suivi il y a quelques années dans cette université un cursus de Langues étrangères appliquées (anglais et allemand) pendant un total de quatre années (dont une à l’étranger dans le cadre des échanges Erasmus).
Ce que je peux en dire est pour commencer que les conditions de travail y sont globalement très bonnes, principalement dans les locaux de la Manufacture des Tabacs. Ceux-​ci, refaits à neufs, se caractérisent par des salles et amphithéâtres modernes et fonctionnels, une bibliothèque (située à l’intersection des deux ailes du bâtiment) spacieuse et bien fournie, des services informatiques et audio-​visuels de qualité. Au plan de l’enseignement pur, sur ce que j’ai pu constater, il y a davantage à redire.
Les contenus des cours, de même que leur agencement en termes d’emplois du temps, m’ont souvent semblé indigestes et d’un intérêt très inégal. Certaines journées de 10 heures de cours d’affilée constituaient carrément des marathons dont on ressortait totalement épuisés. Par ailleurs, étant, par principe, rétif aux cours s’apparentant à de la publicité pour tel parti politique ou telle idéologie, j’ai somme toute peu goûté le caractère outrageusement orienté, si ce n’est de propagande, de certains des cours magistraux qui m’ont été dispensés ici (particulièrement, en géopolitique, en droit international, etc.). Je né doute pas qu’il en est de même, dans l’autre sens, à Lyon II, et justement, cela m’embête: ce système de deux universités politiquement opposées pose un vrai problème en soi, tant il est propice, d’un côté comme de l’autre, à façonner des jeunes gens idéologiquement hémiplégiques, n’ayant jamais pu disposer d’un contrepoint théorique aux contenus qui leur ont été dispensés.
Au demeurant, et comme le fait remarquer Anna, Lyon III, au plan de ses étudiants et des associations formées par ceux-​ci, est bien plus ouverte que l’image que l’on en donne. Et l’année universitaire que j’ai accomplie à l’université de Guildford, en Angleterre, fut sans doute la plus belle de tout mon cursus d’études. C’est considérable, bien sûr, mais cela n’empêche pas de penser que le fonctionnement de cette université, et au-​delà, des universités lyonnaises, dans leur ensemble, gagnerait à plusieurs égards à être repensé.

Oui, oui, oui… Je le dis haut et fort, Lyon 3, c’était ma fac pendant 3 ans! Et, non, non, non, je né suis ni négationniste, ni extrémiste et encore moins fasciste !!! Au contraire, mes études m’ont permis de découvrir des horizons ultra variés, et d’ouvrir mes chakras tout en optimisant mon potentiel de travail !
Le bon point, c’est la qualité de l’enseignement. Certains profs m’ont réellement impressionné par leur palmarès, et ils enseignaient à Lyon 3, non sans une certaine fierté. Je me souviens du charismatique prof de Géopolitique, capable de citer le nom du village d’origine des africains et asiatiques de la promo (les ¾) juste avec leur nom de famille…ça calme ça !
Le point fort moyen, c’est la médiocrité du suivi administratif et scolaire… personne pour vous seconder dans vos mémoires de recherché, ou 1 seul post doctorant involontairement dévoué à une cinquantaine d’étudiants…Et les demandes Erasmus ultra mal traitées…
Perso, j’étais dans les bâtiment des quais du Rhôné (vieux, mais beaux et spacieux… avec une cafet’ tout le temps vide… bizarre)… alors que les 1ères années sont à la «Manufacture des Tabacs», locaux refaits à neuf (il y a un bail maintenant) dans le 8ème arrondissement… Manqué un peu d’âme ! Et les secrétaires se croient dans un pénitencier !!!