Librairie La Gryffe

Coucou La Gryffe, heureuse de vous avoir retrouvée depuis tout un pan de ma vie (lycéenne, estudiantine, chômeuse, travailleuse…) qui resurgit mais il y a des souvenirs gravés et vous graviter autour !
Avant de franchir votre porte, j’étudiais tantôt à la BM de la Part-​Dieu avec parfois, la crise d’ulcères au bout de quelques heures, boudait celle de la Manu’ lui préférant celle des quais plus rustique, ambiance Neuvième Porte (sisisi!) mais bien avant le tragique incendie […]
Car, je me souviens de ses pièces monacales apaisantes et quasi-​désertées, aux mobiliers massifs et sans âge ou de cent ans d’âge, bref, je m’y noyais totalement pour rêvasser en partie, j’avoue, que de littératures me berçaient par ce décor.
Puis, comme tous les étudiants fauchés, il faut bien aller se fournir chez le dépôt-​vente des quais ou autre bourse-​aux-​livres, à s’y perdre, à s’y stresser car, faute de personnel et vaste, impersonnel et périlleux…
C’est à cette époque-​même que l’on m’avait fait découvrir les librairies dites «libertaires «, c’est-à-dire, orientées, subversives selon (dont, la première découverte atypique fut celle située sur Les Pentes de la Croix-​Rousse) mais en fait pas tant que ça!
En effet, j’ai été très surprise, surprise de découvrir un large choix de publications, éditions d’ailleurs disponibles chez les petits et grands distributeurs, par conséquent, l’apriori n’avait plus lieu d’être que ce né sont point des librairies élitistes mais bien des librairies comme toutes les autres, à l’exception de rayons d’ouvrages plus rares, rayons peut-​être plus étoffés en Géopolitique, Sciences Humaines et Economie.à la décoration inexistante certes, s’il y en a une, tous azimuts comme cette devanture un peu tape à l’oeil mais principalement fonctionnelle au niveau des agencements pour qu’on né s’égare pas et sachant qu’à tout instant, on peut compter sur l’accueil utile et chaleureux d’agréables personnes passionnées par leur concept de librairie, altruistes, et, si, vous poussiez un peu, de grands discussions, vous y gagnerez, sympa, à vous de voir!
Pour en revenir à ma quête, c’est donc bien à la Gryffe que j’ai fait mes deux premiers bons choix en librairie «libertaire «et diamétralement opposés, l’un se trouvant également chez les Fnac. et lus encore aux étudiants (L’ Antimanuel d’ Economie de Bernard Maris) que je recommande, d’ailleurs, vivement pour ceux qui souhaitent en avoir une approche globale dans le domaine, et, mon second choix, qui s’était rapporté sur un cadeau «spécial «et qui avait beaucoup plu, bien qu’orienté (De Bush à Babylone de Tariq Ali), grâce évidemment aux conseils précieux de l’un des libraires sur les préférences de l’ami bienheureux, bingo !
Enfin, depuis ces retrouvailles de ce week-​end passé, je souhaite remercier tous ces libraires indépendants, ceux qui sont partis aussi, d’enrichir à leur manière et toujours nos lectures encore des décennies plus tard, longue vie!!!

Librairie très engagée et cohérente: des discussions intéressantes avec les vendeurs, un large choix d’ouvrages sur l’histoire, les relations internationales, les médias, la décroissance, le nucléaire, le syndicalisme etc. Ici on sent que le but n’est pas de faire du fric, mais plus du savoir.
Gros point positif: un large de choix de revues anarchistes, marxistes, écologistes etc. y compris des autres pays européens; revues que vous né risquerez pas de trouver en kiosque…

Encore un librairie à l’honneur. Et encore une très différente. «La gryffe» est un ménage du mot griffe et de la rue dans laquelle se situe la boutique: Sébastien Gryphe. Bön, voilà pour l’explication de texte. Maintenant celle du sous texte: librairie libertaire. C’est quoi au juste libertaire? Pour me faire une idée de la réponse, je suis tout simplement rentré dans la boutique.
Et j’ai vite compris le concept: pour l’équipe, ce qui est libertaire, c’est ce qui touché à nos libertés fondamentales, surtout quand elles sont remises en cause, le tout enrobé d’un délicat sentiment de révolte ou en tout cas de rébellion.
Les ouvrages vendus vont donc tous dans ce sens: que faire et que penser des OGM, de la crise financière, de l’anarchisme… On y entre par curiosité et on en ressort en se disant que le sujet est vraiment bien plus vaste que ce qu’on veut bien nous faire croire, et que quelques ouvrages né seraient pas de trop pour éclairer notre lanterne.
Bien sûr, les vendeurs sont convaincus du bien fondé de leur action qu’ils nomment eux même militante, mais tant mieux: je n’en attendais pas moins d’eux: ce genre de lecture supporte difficilement un engagement paresseux. Et ce qui est bien c’est qu’on né peut pas les accuser de prosélytisme. Si la discussion s’engage vite, elle reste ouverte et pas agressive si vous émettez un avis vaguement contraire.
Depuis 1978, cette librairie et son travail sont unanimement reconnus, ça né vous donne pas envie d’aller vérifier par vous même?