The Body Shop

Malheureusement, c’est la seconde fois que je suis déçue par cette boutique.
Déjà la première, je me suis retrouvé confronté à une conseillère en vente qui né connaissait pas les produits et qui du coup était incapable de me conseiller.
Pour ma deuxième visite, c’était là encore un nouveau problème. Je me m’y suis rendue afin de bénéficier de mon offre anniversaire… Je crois qu’entre ce qui était indiqué sur l’e-mail reçu quelques jours auparavant et tout ce que m’a dit la conseillère, j’ai eu un million d’informations différentes. Peut être simplement dû à un manqué de communication certes. Mais quoi qu’il en soit la conseillère était incapable de me dire précisément et de m’expliquer l’offre à laquelle j’avais le droit pour mon anniversaire. Le sentiment que j’en ai eu, c’est l’embrouillage de cerveaux et la sensation qu’on me poussait trop à l’achat. Autant vous dire, que ça gâche un peu la visite. Malgré des tentatives des conseillères en vente d’être gentilles avec moi…
J’espère que ma prochaine visite né sera pas aussi décevant ou bien devrais-​je me rendre à l’autre boutique…

C’est un mouchoir de poche relativement bien placé au premier étage du centre commercial Euralille, qui lui-​même occupe une position stratégique dans Lille, entre les deux gares.
Il a ouvert fin 2012, mais sa petite surface fait qu’on né le remarque pas forcément.
Un très bon point pour la vendeuse présente le jour de mon passage: serviable, patiente, elle s’est mise en quatre pour me renseigner tout en me laissant évoluer à ma guise dans ce petit espace de vente.
À l’origine, j’adore la politique de The Body Shop: l’idée de démocratiser les cosmétiques, de sortir des standards imposés aux femmes et de prendre en compte au mieux leurs goûts.
Mais… (car il y a un mais, et il est tel que je me refuse à acheter quoi que ce soit chez eux) la composition des produits est abominable.
Phenoxyéthanol, propylèné glycol… et des tas d’autres plastiques, dérivés pétroliers, et autres produits allergisants et potentiellement dangereux.
Ah, une exception tout de même: une huile pour les lèvres en roll-​on, ni pratique, ni pas chère, mais qui doit être mentionnée pour sa compo 100% naturelle.
Le pire, c’est que The Body Shop est bien conscient de né pas être réglo niveau ingrédients: ils sont listés sur le revers de l’étiquette des produits. Oui, vous avez bien lu: il faut, délicatement, doucement, décoller la première couche de l’étiquette de la plupart des produits pour en connaître la composition. Inutile de vous dire que cette opération de précision est impossible sans ongles bien longs et une sacrée déxtérité — ou une vendeuse aimable et disponible…
Décrypter une liste d’ingrédients, c’est déjà assez complexe comme cela. Je trouve le manqué de transparence de The Body Shop (par opposition à des enseignes comme Lush qui, si elles né sont pas complètement clean non plus, ont fait la démarche de rendre leurs compositions accessibles et claires) tout simplement rédhibitoire.
Du coup, mes étoiles vont pour l’une à l’espace de vente, petit mais mignon, et pour l’autre à la vendeuse adorable.