Jean-Louis Benoit Cours de Photographie

J’ai pris un cours de photo avec Jean-​Louis Benoit, dans le but d’apprendre les bases afin de savoir me servir d’un réflexe. Oui car (en rapport avec le commentaire ci dessous) s’intéresser à la photo implique quand même d’avoir un appareil qui permet d’être indépendant plutôt qu’un compact né permet de travailler qu’en automatique.
Nous étions 3. Le cours était très instructif, avec des mots plutôt simples, et nous n’avons pas hésité à faire répéter le photographe quand les termes devenaient trop compliqués.
Effectivement le cours se déroule chez lui, endroit à moitié transformé en studio photo, la tonne de matériel est donc bien présente ! Mais au moins on voit clairement le professionnalisme, le personnage et la richesse carrière qui le précède ! L’encombrement peut donc déranger mais ce n’est pas chez nous donc peu importe !
J’ai trouvé dans l’ensemble que c’était intéressant, parfois le photographe s’égarait un peu dans ses explications. Au final nous n’avons pris en main notre matériel qu’une vingtaine de minutes pour s’exercer et faire de jolis portrait. C’est court certes, mais il faut du temps comprendre et assimiler les bases, et nous avons bien fait car nos portraits étaient vraiment réussis. Jean-​Louis Benoit a bien su nous le faire remarqué, et nous a tous félicité.
A la fin, il retouche le portrait qui vous plait le plus et vous l’envoi par mail. Un vrai beau portrait pour si peu, je dis OUI !

Si vous n’avez pas le courage de lire ce qui suit en voici les mots clés: sale, puanteur, non professionnel, personnage imbus de lui-​même, non pédagogue et agressif.
Pour Noël, j’ai eu ce qui aurait dût être un super cadeau: un cours de photo de quatre heures. Trouvé sur Groupon, 30 euros au lieu de 150. Ouvert tant aux propriétaires de modestes compacts qu’à ceux de très sérieux réflex. Du moins c’est ce que disait le descriptif. J’en déduis donc qu’on y apprendra les bases de la photos. Erreur.
J’appelle pour prendre RDV. J’explique bien que je possède un compact. Le type se montre dédaigneux jusqu’à ce que je lui précise que le but de ce cours est d’apprendre les bases et ainsi pouvoir choisir un bon appareil. Il devient alors tout miel: et qu’il va me prêter un boitier, et qu’il a des accord avec tel magasin de photo. Bön. Sur le coup je me dit que c’est sympa. En fait c’est intéressé.
Le jour dit, je me pointe au rendez-​vous. J’entre dans l’atelier de ce cher Monsieur. Ou plutôt dans le foutoir sans nom qui en fait office ! C’est pourtant bien là que je vais passer les quatre prochaines heures en compagnies de trois autres stagiaires ! Or non seulement l’endroit est bordélique, mais il est aussi très sale ! L’odeur y est infecte! J’ai du mal à y croire. Pourtant je reste…
Puis le cours débute enfin. Mais je comprend très vite que justement, je né comprends rien!!! Le cours n’est absolument pas adapté aux débutants ! Or parmi les stagiaires nous sommes deux débutants; quant aux deux autres, ce sont des semi-​pros. Je né comprends même pas ce que nous faisons dans la même session ! C’est ridicule ! Lorsque mon confrère novice fait part de sa difficulté à suivre, je m’empresse de confirmer que moi de même. C’est alors que ce cher Monsieur Benoit prend la mouche, tout offensé qu’il est de voir ainsi sa pédagogie mise à mal et au lieu de nous aider à mieux comprendre, il se montre carrément agressif !
Il prend les autres à témoins: comment pourrait-​il simplifier d’avantage ce cours? Il est déjà au niveau zéro ! Et puis, lui a plus de quarante ans de métier derrière lui et un taux de satisfaction de 86% ! Ce n’est donc pas à lui qui se remettre en cause! (Mais qui le lui demande???) C’est bien la première fois qu’il voit un cas pareil ! Il né voit pas comment il pourrait faire plus simple que zéro. Traduisez: ce n’est pas ma méthode pédagogique qui est à remettre en question, c’est toi qui est trop conne.
Ah mince alors, j’ignorais qu’il fallait payer pour se faire humilier et insulter! Manqué de bol, nous étions deux à né pas suivre… Ça fait quand même un taux d’insatisfaction de 50% ça, non? Mais cela n’a pas eu l’air de décontenancer ce cher Monsieur, bien fort de sa grande expérience et de son arrogance sans bornes.
Le cours se poursuit, (The show must go on comme on dit…) plus insipide que jamais. Même sans comprendre grand chose de ce qui se dit par la suite, il né faut pas être bien malin pour comprendre que même les deux semi-​pros ont la nette impression de perdre leurs temps. Et que dire des coups de fils incessants auquel notre grand pédagogue se permet de répondre toutes les dix minutes, coupant ainsi un fil conducteur déjà bien ténu? Pour finir, nous avons fait vingt minutes de photos en tout et pour tout. Le maître a prodigué des conseils que j’étais manifestement trop arriérée pour comprendre et que tous les autres connaissaient déjà. Puis il a tenté de nous faire voir comment on traitait les dites photos en Raw. Manqué de bol, son mac a planté pendant plus d’une heure. Et pendant plus d’une heure il est resté dans son fauteuil à essayer de réparer, pestant contre la technologie. Et pendant plus d’une heure nous sommes restés comme quatre ronds de flan, à tourner dans la cage pestilentielles de son atelier. Finalement il a daigné nous relâché en nous disant qu’on finirait le stage une autre fois. On prendrait deux heures tous ensemble.
En ce qui me concerne, c’est NON MERCI! PLUS JAMAIS! Et manifestement, je né suis pas la seule dans ce cas!