IBSM – Institut Bordelais de Stylisme Modélisme

J’ai lu l’avis de Thibault M. juste en dessous, et je souhaite parler également de mon expérience dans cette école. Mon avis et le sien vont se rejoindre très fortement, car moi aussi, j’ai été un peu déçue de mon expérience dans cette école (pour né pas dire complètement déçue). J’ai longtemps hésité avant de rédiger cet avis, mais il est évident que je né peux pas fermer les yeux sur ce qu’il se passé là-​bas.
L’IBSM est une école de grande réputation dans le Sud-​Ouest, sur ce point il n’y a rien à redire. Des parrains prestigieux chaque année, une directrice qui a quand même fait l’école Duperré à Paris, qui, rappelons-​le, est l’une des meilleurs école d’arts appliqués française. En terminale, je décide de postuler pour une prépa mode dans cette école. Mon entretien s’étant bien déroulé avec la directrice, j’ai été acceptée dans l’école. Un mois avant la rentrée, on me téléphone pour me dire que la prépa n’existe plus, et que la formation était devenue une prépa 2 en 1, donc une prépa + la première année de diplôme de stylisme-​modélisme. Je suis un peu surprise, j’hésitais entre ce diplôme et le BTS. Finalement j’ai accepté, chose qu’après réflexion, je n’aurais pas dû accepter, quitte à chercher dans l’urgence une autre école.
La rentrée se passé relativement bien, mais je commence à me poser des questions sur ma formation vers novembre. Le niveau des cours d’anglais est extrêmement bas (alors que nous savons tous que cette langue est primordiale dans notre métier), j’ai l’impression que l’avancée du programme stagne dans certaines matières. Pourtant, on né cesse de nous rappeler que puisque nous faisons deux années en une, nous devons avoir un rythme très cadencé. Peut-​être n’est-ce qu’une période ?
Malheureusement, non. Dans certaines matières, les cours n’avancent plus. Nous avons notre premier workshop pour préparer un premier défilé la dernière semaine de cours en décembre. On nous dit que nos tenues seront notées pour janvier, février au plus tard. Nos tenues, jusqu’à l’heure d’aujourd’hui, n’ont jamais reçu de note. De plus, il faut savoir que les tenues faites à l’école né vous reviennent pas de droit, ce qui me semble plus qu’injustifié. Nous étions dépassés par la quantité de travail à faire à la maison, mais en cours il né se passait presque rien. Nous étions plusieurs à avoir perdu le goût de venir en cours, et pour ma part le seul cours où je venais avec grand plaisir était le cours d’arts plastiques, où la professeure était très à l’écoute sur nos projets et nous conseillais, nous apprenais de nombreuses techniques et élargissait notre culture générale. D’ailleurs, l’art plastique était la matière où nous avions le plus de notes.
En dehors du fait que les cours stagnent dans certaines matières, certains professeurs manquaient d’assiduité, alors qu’un système d’absences avait été mis en place sur une plateforme dédiée. Le matériel de couture (machines à coudre, Stockant et surjetteuses), malgré les nombreuses interventions du technicien, sont en mauvais état de fonctionnement, mais surtout en sous-​effectif. Malgré les groupes qui ont été formé, nous étions trop nombreux par rapport à l’effectif de matériel disponible. L’environnement de travail n’est pas idéal non plus: sur le peu de salles de cours que nous avions, la majorité n’étaient pas équipées de fenêtres, nous travaillions sous des néons. La cuisine est trop petite pour accueillir autant d’élèves. Il faut s’armer de patience pour faire réchauffer son lunch.
Pour ma part, je n’ai pas fini mon année, je suis partie 2 mois avant la fin des cours, comme certains de mes camarades qui eux sont partis avant moi. J’ai gardé contact avec la plupart d’entre eux, et au final sur une promo d’une trentaine d’élèves, nous somme plus d’une dizaine à avoir quitté l’école (certains ont fini l’année et n’ont pas renouvelé de contre avec l’école). Je suis partie au départ pour chercher une autre école à l’étranger, finalement je m’y suis résignée et j’ai préféré me réorienter, de peur d’être encore une fois déçue. L’école a une réputation certes, mais malheureusement ce qu’il s’y passé à l’intérieur est très différent de ce qu’on pense.

Je né pense pas que cet avis changera grand chose mais qui sait, si quelqu’un passé par là et veux faire une formation dans le stylisme ou le modelisme…
La réputation de l’ibsm est bien vraie, si il y a quelques années encore c’était une bonne école, aujourd’hui c’est bien un établissement sur le déclin.
La directrice sait bien manipuler les sortant de bac assez naifs qui veulent travailler dans ce milieu, mais la réalité est bien différente. Des locaux sombres et sans fenêtres avec des néons «lumière du jour», des cours bien moyens notamment ceux d’anglais; langue essentielle pour travailler dans la mode, où la prof très sérieusement nous avoue très sérieusement utiliser les même cours pour les prépas que pour des élèves de collège. Aucun suivi, quitte à payer une école privée de stylisme autant choisir une école dont TOUT les diplômes sont reconnu par l’état, resté en contact avec quelques élèves qui ont fini les formations sans réussir à en faire quelque chose par la suite.
En gros, une école qui né vaux pas la peine de dépenser un clou.

Même scénario que chez ESMOD mais plus de choix dans les formations !
Pour ceux qui ont lu mon avis sur ESMOD et mes fameuses «périodes», vous savez donc qu’il y a deux ans, je m’imaginais déjà recevoir le prix du créateur de l’année. Bref, ça, c’était avant de rencontrer la directrice de IBSM. Adorable mais qui m’a mise face à mes vérités et mes lacunes (né pas savoir coudre un bouton n’a même pas mis la puce à l’oreille de ma motivation sans faille !).
Au choix donc :
— Une prépa option Mode & Textile (une MANAA pour les connaisseurs)
— Un BTS Design de mode
— Un certificat en Stylisme et Modélisme
— Des spécialisations au choix sur un an (Modélisme, Maille, Vêtement Masculin, Création textile, Broderie Créative, Design Textile)
Après une visite des locaux (bien équipés eux aussi) et une présentation rapide à certains profs présents dans l’école, retour dans le bureau de la directrice qui était prête à me rajouter des modules de remise à niveau pour que je puisse intégrer son école dès la rentrée. Malheureusement pour eux, et surtout heureusement pour moi, la sagesse (et surtout la perspective de devoir apprivoiser une machine à coudre 20h/​semaine !) a repris le dessus et je me suis dirigée vers des études de Communication beaucoup plus polyvalentes.
Mais si la mode est une passion et que vous voulez intégrer une école 100% bordelaise qui a su se créer un réseau de partenaires conséquents: let’s go !
Petit «+»: Les formations sont un chouilla moins chères que chez ESMOD.
Bön à savoir: Possibilité de choisir des modules d’apprentissage à la carte.