Directe Location

Eté 2012. Recherchons un logement à Bordeaux.
Après avoir écumé tous les sites possibles et imaginables d’annonces gratuites, mes deux colocataires et moi avons épuisé notre stock de patience.
Nous nous rendons à Direct Location, cours Pasteur. Très bon accueil, on nous vend bien la chose. Une once d’espoir étouffe rapidement notre réticence à ce genre de service. On nous demande nos critères: type d’appartement, loyer, quartier. Une liste de propriétaires à contacter moyennant 190 € nous est donnée, avec l’assurance que nos critères coïncident avec les offres. Nous téléphonons: certains sont déjà loués, d’autres n’acceptent pas de colocation… nous redescendons vite sur Terre, voire quelques pieds en-​dessous.
Un mois passé, les offres né se bousculent pas au portillon («de nouvelles offres chaque jour»? ben voyons !). Nous retrouvons même une annonce présente dans la liste de l’agence sur un site gratuit.
Entre temps, notre troisième colocataire a trouvé un logement. Nous nous rendons à l’office et demandons à changer les critères. Impossible de diminuer le loyer. Ni de modifier le type. Seules modifications possibles: localisation dans la ville, loyer plus important. Par chance, nous tombons sur la personne avec laquelle nous avons constitué notre dossier. Elle accepte de changer «T4 et T3 bis» en T3. «Parce que c’est elle» et parce que dans «T3 bis», il y a «T3»…
Le jour même, nous trouvons notre logement: OUF !!!
Morale de l’histoire: même si vous désespérez de trouver logis, soyez vigilants aux différents formules qu’on vous propose.