Dimi Stoks

Il y a quelques jours mon père m’a demandé d’aller dans un «stock américain» à St Michel pour lui acheter un nouveau poncho camouflage pour ses randonnées en montagne. Il avait acheté le sien à Bordeaux, il y a … 40 ans ?! Le pauvre poncho a vécu tant de randos, de nuits dans les refuges et de piqué-​nique en famille, qu’il a rendu l’âme !
Ni une ni deux, je file dans cette boutique que je n’avais évidemment jamais fréquentée puisqu’ici on vend des vieux vêtements militaires et des jeans des années bissextiles comme dirait l’autre ! D’ailleurs côté odeur c’est aussi suranné que les vêtements, on se croirait dans une vieille maison qui n’a pas été ouverte depuis des lustres !
Donc déjà, plus de poncho en coton, mais que des ponchos en nylon (donc on oublie hein, le nylon c’est une matière toute pourrie pour partir en montagne!).
Et sinon, quoi de bien? Des accessoires type plats incassables en fer (écuelles), bob et casquettes, pantalons kakis… et quelques Levi’s et Lee vintage vendus trop chers pour moi (+ de 50 €!).
Bön, vous portez des rangers et des habits militaires, ceci est votre paradis.
Vous êtes un montagnard à l’ancienne, c’est chouette aussi.
Tous les autres = circulez y’a rien à voir (mais c’est drôle quand même ce genre de magasin!!!).

Je passé tous les jours devant à vélo, et c’est plus fort que moi, mon guidon se braque tout seul et m’oblige à y faire un tour.
Dimi Stoks, c’est vraiment un joyeux bazar. C’est un peu crado, ça manqué un peu de lumière. Ca sent toujours un peu le moisi. Et j’adore. J’y passerais des heures. Récemment, j’y ai acheté un bon gros Levi’s des années 80, bien taille haute, bien rèche, pile comme je voulais.
Ici, on trouve tout ce qui a pu servir d’équipement aux armées de l’air, de mer, de terre. De la parka à la combinaison intégrale, du manteau à col fourrure aux grosses chaussures à boucles, de la gamelle en alu au gros sac à dos kaki défraîchi. Des marinières en veux-​tu en voilà, des salopettes par-​ci, des casquettes par-​là.
L’idée, c’est de venir piocher deux trois pièces parmi tout ça, et de se construire une garde-​robe que tout le monde n’aura pas!