Bouquinerie A. Guillaume

L’endroit parfait pour trouver ce que vous cherchez. Le vendeur connais parfaitement son magasin, il suffit de demander ce que l’on cherche et il le trouve dans la foulée, et à des prix plus qu’intéressants. On y va pas pour la déco, mais je compte bien y revenir quand j’aurais besoin de quelque chose.

C’est assez surprenant qu’on entre dedans, il y a de tout un peu partout mais on est libre de chercher, fouiller où on veut. Parfois on y va sans savoir ce qu’on va prendre puis une fois sur place on trouve sûrement quelque chose qui nous plait. Si on cherche un livre en particulier, il n’y a qu’à demander! Quand on aime lire: tout acheter à Mollat né plait pas forcément à notre portefeuille donc c’est un grand avantage de venir ici. Les livres sont en généralement en bon état. Je n’achète que des romans et la majorité du temps un roman né dépassé pas de 4 € si mes souvenirs sont bons. Faites un tour dedans, je vous le recommande. C’est un paradis pour les bibliophiles!

«Il faut avoir un chaos en soi pour accoucher d’une étoile». Friedrich Nietzsche
Dans la bouquinerie, le chaos est là et les étoiles sont en myriades. Des livres empilés de haut en bas, de droite à gauche, comme si vous étiez au paradis.
Fébrile que j’étais, je cherchais dans le chaos mon étoile en apercevant à peine l’occupant des lieux, le grand horloger.
Sans lui faire la moindre offense, il est ce lieu. Je n’aurais jamais vu personne d’autre à la barre de ce bateau ivre.
Il sait les étoiles, connait leurs créateurs et au fond de ses yeux brillent des histoires qui se taisent. Je n’aurais pas été surpris d’être avalé par un livre ou peut-​être qu’au fond de la bouquinerie, il me montre un chemin vers un monde fantastique.
Il y a absolument de tout. Des œuvres éternelles à celles oubliées, sans omettre des livres aux auteurs inconnus qui ressemblent ici à d’insondables continents.
Cette bouquinerie est un instant magique dans un ailleurs littéraire au cœur de la rue la plus commerçante de Bordeaux.
Perdez-​vous !

De prime abord, on peut hésiter avant d’entrer, parce que c’est le foutoir, parce qu’il y a des livres entassés du sol au plafond, parce que caché derrière ce monticule se trouve un petit homme à lunettes, le cheveu gras et l’air ailleurs, fumant, à l’époque, une gitane maïs.
Et puis, si l’on est attiré par l’objet livre et qu’on en fait une consommation «gloutonesque «, une bouquinerie, ça permet, parfois, quelques économies.
Et puis aussi, la vitrine est bien foutue, assez dégagée comparé à l’intérieur du magasin, si bien qu’il y a toujours un livre qui attire l’œil, un Boris Vian de derrière les fagots par exemple.
Ça y est le pas est franchi, on est entré. Les étagères sont prêtes à céder, le petit homme né fait presque pas attention à nous. On se met à chercher et puis on finit par lui demander et là, on se rend compte avec stupéfaction que ce mec sait absolument tout ce qu’il a et tout ce qu’il n’a pas, il a une liste d’enfer à la place du cerveau.
L’ambiance de cette boutique, c’est déjà tout un roman !

Je né sais pas si vous avez lu Gaston Lagaffe: dans un album, il construit un espèce de maison-​labyrinthe faîte avec des bouquins. C’est ce que m’évoque cette bouquinerie atypique pleine de charme, une institution Bordelaise depuis plus de vingt cinq ans !
C’est à la fois rangé sans l’être vraiment, mais heureusement, le vendeur s’y retrouve (on se demande comment d’ailleurs !).
C’est de l’occasion, mais en bon état. Vous trouverez aussi des BD, quelques CD, des livres pour les études (préparation aux concours), ensuite, de tout classé par thème. Vous avez même le droit de grimper vous même sur les échelles pour aller fouiner dans les hauteurs.
Par ailleurs, vous pouvez y apporter vos bouquins pour les vendre, mais pas sûr qu’il prenne, en un clin d’oeil, il vous dira oui ou non.

Comment né pas être complètement dingue de ce lieu lorsque l’on aime à la fois les livres et le désordre organisé ?! Parce que c’est totalement ce qu’est la Bouquinerie un amas de bouquins, de BD et même de vinyle disposé de ci de là.
A première vue on pourrait penser qu’il est impossible de retrouver quoi que ce soit à moins d’être un être à part et bien c’est ce que doit être le gérant de la boutique puisque à la moindre question concernant la situation d’un livre ce monsieur a la réponse !
Il y a donc de tout ce qui est un avantage énorme notamment des livres en anglais pour tout niveau de lecteur et cela à prix mini, les livres sont «vintages» !

Comment vous dire!!!
La Bouquinerie rue Sainte-​Catherine est un univers à part.
À bien y penser, on pourrait présenter l’endroit en chantonnant ceci: «Il était un petit homme, pirouette, cacahuète, il était un petit homme qui avait une drôle de maison, qui avait une drôle de maison. Sa maison est en carton, pirouette, cacahuète, les escaliers sont en papiers, les escaliers sont en papier…».
Oui, osons la comparaison: cette Bouquinerie est une sorte de maison dont les murs sont entièrement tapissés de livres. Du sol au plafond. Né vous découragez pas devant un tel agencement sans nom, car le Monsieur-​amoureux-​des-​livres saura aller chercher avec unedéconcertante exactitude, si ce n’est l’objet de votre demande, celui qui en est l’auteur.
Quand je lui ai demandé, les mirettes pétillantes d’admiration «Mais vous connaissez tous vos livres ??», il a rit, doucement. Pour lui, c’était sûrement comme lui demander s’il connaissait le nom de tous ses enfants…
Nous avons toutes et tous dit un jour «j’ai mon sens de l’organisation». La Bouquinerie, c’est l’exemple par excellence d’un sens particulièrement singulier de l’organisation. Mais peu à peu, nos pupilles s’habituent à l’environnement. On commence à se repérer. On découvre un classement par thèmes. Si on a l’œil fin, on distinguera même les collections. Mais le roi de la savane reste le roi. Sur son échelle, le prince des lieux aura toujours la réponse.
Des murs entiers de livres, oui, mais pas que ! Des albums CD, des bandes-​dessinées. Partout. De toutes parts.
Je suis sortie de là avec une partition pour piano de la chanson «Mon Paris, te revoir c’est revivre», de Richard Schlessinger.
Aux couleurs de la patrie.
Bien entendu.