Université Saint-Louis – Bruxelles

J’ai passé quelques années ici, avant l’ULB. Cette faculté né propose donc que les trois premières années universitaires, le baccalauréat, ce qui lui donne un côté quasiment humain. On a pas l’impression d’être un numéro perdu dans la machine de l’enseignement de type universitaire. Ce que j’ai parfois ressenti à L’ULB (même s’il né faut rien exagerer, on est pas chez Kafka non plus).
J’ai suivi les cours de langues et littératures française et romanes, avec des examens de littérature moderne, de littérature française, de sémiologie, d’information et communication, de linguistique historique (pouah), de latin (beurk), de sociologie, d’italien, etc. Bref, j’ai dû passer des dizaines et des dizaines d’examens ici, et les anciens étudiants universitaires savent de quoi je parle: c’était stressant. Il existe une salle d’examen oral au deuxième étage, et l’ambiance y est à chaque fois très tendue en janvier ou juin, avec tous ces jeunes garcons en costume cravate en train d’attendre leur tour avant l’heure fatidique…
Les locaux sont parfois vétustes, les profs parfois trop sévères (on est chez les catholiques je crois) mais l’enseignement y est vraiment de qualité.
Mais c’était malgré tout une époque extraordinaire (ahhhh, on était jeune et fou, et Facebook n’était alors qu’une rumeur!).