Alice

Ma galerie coup de cœur à Bruxelles.
Je né suis jamais déçue par les artistes que j’y découvre et la ligne artistique que la galerie prend. Les artistes qui sont représentés font souvent un travail très pictural, mais j’ai pu aussi y voir dernièrement le photographe Nicolas Karakatsanis dans l’expo actuelle, par exemple, et avant ça, j’avais fait la belle découverte de l’artiste Boris Tellement aka Delta, et eu le plaisir de revoir les Hell’O Monsters, entre autres.
Leurs expositions valent très souvent le déplacement.
Détour dans le coin conseillé.

Bön et bien, depuis l’ancien shop/​gallery de la rue Dansaert jusqu’à cette nouvelle tanière du pays de Liège, Alice (art living in constant elevation pour ceux qui né savent pas encore) c’est mon coup de coeur dans les galeries spécialisées en art/​illustration contemporains!
Des super expos, des choix vraiment pertinent et des vrais passionnés!
En ce moment c’est Hell’o monsters (mais il y a déjà eu entre autres: Dave Kinsey, Delta, Alex One, Todd James, Akroe et Krsn, Triple trouble & Cleon peterson).
un incontournable pour ceux qui aiment la peinture/​dessin/​illustration!

Une galerie plutôt chouette, un peu moins fan depuis qu’elle a déménagé, je trouve que l’ancien emplacement est moins «dans le centre» dans un quartier moins animé et un peu caché, mais bon, c’est surement pour des questions de taille, peut-​être. Car la galerie a tout d’une grande déshormais. Je l’ai fréquentée que pour les vernissages, on y trouve en général des expos d’artistes, que ce soit du dessin, de la peinture ou de la sculpture toujours à consonance très graphique, comme entre autre hello monsters, pica pica, invader…

en réalité, la galerie né s’appelle pas «Alice Gallery» mais bien A.L.I.C.E. Pourquoi est-​ce que j’insiste là-​dessus? Parce que c’est la manière qu’à trouvé la boss, Alice, pour se détacher d’un nom de galerie classique (en effet, vous constaterez vite, si vous faites le tour de la ville, que beaucoup de galeries portent le nom de leur créateur). En proposant son prénom en majuscule, les lettres séparées de points, elle cherche à se rapprocher des signatures des graffeurs et des créateurs du street art qui ont plus tendance à mettre leur nom en forme, lorsqu’ils veulent signer leurs oeuvres.
C’est une galerie qui a très fort contribué à l’émergence et à la reconnaissance de l’art du graffiti. Dès les années 80, quand le graff était encore fort New-​Yorkais et que peu européens, elle a invité des artistes de là-​bas à exposer chez eux. Cela a considérablement donné envie aux artistes street d’ici qui se sont mis au genre assez vite.
Bien joué, A.L.I.C.E!

Le concept de la «galerie street art» a marché, et son déménagement en témoigne: plus de place — et ça c’est cool -, mais on ressent peut-​être une certaine «institutionnalisation»… J’ai vu quelques expos depuis qu’Alice s’est déplacée près de Ste Catherine, et elles m’ont semblé plus léchées, plus propres. Il faut dire que j’aimais bien le côté «garage» (au sens propre!), le parcours qu’il fallait faire de la boutique à l’espace d’expo, les murs «bruts»… de l’ancien emplacement.
Mais passons! Car Alice continue, et Alice bouge! Malgré donc ce nouvel aspect plus «lisse», la galerie continue de nous présenter des artistes «street», en grands et petits formats, avec parfois aussi des installations, voire des concerts /​performances.
Il me semble aussi que certains artistes se détachent un peu du côté street, et proposent des œuvres inspirées de l’urbain, de la société, mais qui utilisent des médias autres que le graff. Après tout, c’est tant mieux! Pour ma part en tout cas, j’ai toujours aimé leurs expos…

C’est fun. Oui vraiment. On est ici dans l’antre du design, de l’art contemporain, très art urbain. Un mot: underground.
J’y suis allée une fois, lorsqu’ils étaient encore situés à la rue Antoine Dansaert. Pas particulièrement attirée par ce genre de choses, encore moins par une expo de skateboards, je me souviens m’être extasiée comme une enfant dans cet endroit.
J’ai regardé les bouquins et posters de l’espace «magasin «(il y a de tout, même des vinyles). Ensuite, je suis descendue au sous sol voir cette fameuse expo de planches à roulettes.
Franchement, je vous l’avoue, j’ai trouvé ça génial. Il y en avait partout, de toutes les sortes, relookées, rafistolées, stylisées. J’y suis allée les pieds lourds, avec un fan de skate, avant de sautiller à son cou pour le remercier de cette visite. Originale.
En plus c’était gratos. Maintenant, Alice Gallery a déménagé et je né connais pas le nouvel emplacement. Mais je me doute qu’il né peut être qu’à la hauteur des artistes et concepteurs de la galerie ‘street art’.
Avec également une participation active à Art Brussels et des places gratuites distribuées. Ici, vraiment, il n’y a pas de barrières à l’art contemporain.

Alice Gallery c’est une galerie d’Art contemporain ou l’on y retrouve beaucoup de l’Art de la rue mais en galerie. Partie magasin, vous y trouverez beaucoup de bouquins sur l’Art contemporain, ses artistes, mais aussi sur le Rock, le graf…
Alice, c’est la boss, d’où le nom… Son idée est de représenter cette philosophie du street Art mais chez elle… Il y a donc une partie galerie en sous-​sol, spacieuse, qu’elle fait repeindre après chaque expo, à peu près 8 ou 9 fois par an.
Avis aux amateurs, c’est tout près de Ste Catherine, lieu en effervescence!
Attention tout de même, la Alice Gallery n’est ouverte qu’en après midi et sur rendez-​vous, du mercredi au samedi, puis il arrive parfois aussi que ça soit fermé pendant les horaires d’ouvertures, mieux vaut passer un coup de fil avant de se déplacer, c’est plus sur!